08/09/2007

Bmw M3




















Comme prévu, c’est sur les bords du Lac Leman que la firme bavaroise a choisi de dévoiler la version sportive de sa Série 3. Une simple formule lexicale en vérité tant rien ne devrait évoluer sur la version définitive, des bas de caisse spécifiques et très démonstratifs aux passages de roues plus gonflés en passant par l’indispensable quadruple (!) sortie d’échappement… A dire vrai, on ne voit que les énormes jantes de 19» qui pourraient éventuellement être "dégonflées"… L’idée de concept est davantage cultivée en ce qui concerne l’habitacle, et pour cause : aucun cliché n’a encore été fourni, ni pu être pris…

09/06/2007

Pagani

Créée pour défier les Ferrari FXX et Maserati MC 12 Corsa, véritables voitures de course non-homologuées pour la route, cette nouvelle Pagani Zonda est née grâce au désir d’un riche client de voir une Zonda courir sur circuit mais grâce à l’aide d’un partenaire de luxe, AMG, qui fournit le précieux moteur. Côté look, la Zonda R est presque entièrement revêtue de carbone et une sortie à 4 pots d’échappements regroupée au centre dans une pièce en chrome, laisse imaginer la puissance de l’engin.

Par rapport à la version route de cette Zonda, la version R présente un empattement rallongé de 47.5 mm (pour une parfaite stabilité à haute vitesse), mais surtout de porte-à-faux avant et arrière fortement étirés pour l’aérodynamique avec au final une auto plus longue de 389 mm. Egalement plus large de 5 cm, ce bolide ne possède que 10% de pièces communes avec la Zonda F.
En terme de motorisation, cette Zonda R se dote donc d’un V12 de 7,3 litres, provenant de la branche sportive AMG de Mercedes, et développant 750 ch pour 710 Nm de couple ; le tout commandé par une boîte séquentielle à 6 rapports à commandes au volant.
Si les sensations sont plus que garanties, le modèle n'a toutefois pas encore reçu l'homologation pour circuler en dehors des circuits. Le constructeur de Modène a tout de même mis la barre très haute en terme de prix ; 1.2 millions d’euros HT, soit 1 435 200 euros TTC !

03/06/2007

Lotus 2-eleven

La 2-Eleven est un véhicule avant tout basé sur la légèreté comme en témoigne un poids plume de 670 ou 745 kg selon sa spécification, inférieur à sa proche cousine, l’Exige. Elle utilise un châssis allégé d'Elise avec les trains roulant d'une Exige S. Cette petite biplace au look aguicheur reprend les recettes qui ont fait le succès de la marque créée par Colin Chapman, pilote mais surtout ingénieur de génie. Derrière les sièges baquet, on y découvre une mécanique d’origine Toyota flanquée d’un gros compresseur Eaton. Ce turbo 1796 cm³ avec refroidisseur intermédiaire affiche une puissance de 252 ch à 8000 tr/min pour un couple de 242 Nm à 7000 tr/min. Son rapport poids/puissance de 2,63 kg/ch lui permet de toiser avec mépris une Ferrari F430 (2,96 kg/ch) et même une 599 GTB Fiorano (2,72 kg/ch) ! Les chronos annoncés sont impressionants : le 0 à 100 km/h en 3,9s, le 0 à 160 km/h en 9,1s, et la vitesse maximale de 250 km/h. La transmission en aluminium de type sport, à six rapports, reprend l'étagement de l'Exige S.


Cette version circuit destinée aux « continentaux » sera facturée 75 000 euros environ. La législation anglaise sur les homologations permet de mettre virtuellement n'importe quel véhicule sur la route de manière légale.

02/06/2007

RSQ Concept



Le support visuel qu’est le cinématographe a souvent été employé par l’automobile. Depuis peu, la réciproque est également valable : ne reculant devant aucune limite, les producteurs n'hésitent plus à commander aux constructeurs des modèles uniques, spécifiquement conçus pour leur film. Outre la présentation de ce que pourrait être le futur de la marque, le film permet au constructeur de révéler au grand public les fruits de son labeur en matière de recherche stylistique. Après avoir déjà mis à disposition des véhicules de série dans certaines réalisations, Audi s'est donc lancé pour la toute première fois dans le développement spécifique d'une voiture pour une production cinématographique de science-fiction (forcément hollywoodienne). Pour y parvenir, la marque aux quatre anneaux s'est grandement inspirée de son récent concept le Mans Quattro avec des attributs autrement plus futuristes car rappelons que l'action du film se déroulant tout de même en 2035 ! Ce style extrême, dont certains choix ont été suggérés par le réalisateur lui-même, s'illustre en premier lieu par l'absence de roues remplacées par des sphères réduisant ainsi la garde au sol quasiment à néant. Autre illustration avec les portières à ouverture dite "en papillon" qui font passer les adeptes traditionnels de cette architecture (Lamborghini en tête) pour des élèves manquant d'originalité ! Pour le reste, on remarquera la subtilité du toit, mêlant avec bonheur aluminium et verre (avec le pare-brise, immense, qui se prolonge le long des portières), le volant façon F1, ainsi que la sobriété bienvenue du tableau de bord. Malgré tout, Audi a su conserver dans cette interprétation visionnaire, des caractéristiques de sa gamme actuelle : une évidence lorsque l'on souhaite promouvoir l'image de la marque.

Koenigsegg

À Genève, le petit constructeur suédois Koenigsegg a présenté la CCXR fonctionnant au biocarburant. Le bolide viking CCX de 806 chevaux s'est reconverti au bioéthanol et gagne en performances. Avec l'E85, le V8 profite du taux d'octane de 100 pour se muscler. Ainsi, cette version affiche une puissance impressionnante de 1018 chevaux et un couple de 1060 Nm dès 6 100 tr/min. Le 0 à 100 km/h est avalé en 3,2 s et la Suédoise peut rouler à plus de 400 km/h.

L'adaptation au bioéthanol permet une augmentation naturelle de la puissance, notamment grâce à de meilleures capacités de refroidissement des chambres de combustion, mais les ingénieurs suédois ont tout de même déclaré être « surpris » par les 212 chevaux gagnés !

Selon Koenigsegg, le nouveau compteur de la CCX est « révolutionnaire ». Ce compteur unique reprend le régime moteur, la vitesse, la pression du booster, le rapport engagé et la pression d'huile. L'affichage utilise un système 3D avec trois aiguilles. La surface à haut contraste est conçue pour ne pas réfléchir la lumière ambiante. Enfin, pour une clarté maximale, l'éclairage est inspiré de l'aéronautique. Le compteur principal est entouré de deux indicateurs satellite qui indiquent la pression d'essence, la distance parcourue, la jauge de carburant, la température d'huile et la température de l'eau…

Pour ceux qui auraient déjà fait l'acquisition d'une CCX « basique » et qui pleurent à voir leur bolide dépassée par une Écolo (qui avale quand même 22 litres d'E85 aux 100 km), ils peuvent tout de même passer au vert, Koenigsegg leur propose la transformation pour la modique somme de 180 000 euros HT. L'éthanol est écologique, rend les moteurs ultra puissant et augmente les couples, alors pourquoi s'en priver ?

Rolls royce


Entre les portes avant et arrière, Rolls-Royce a ajouté 250 mm pour offrir encore plus d’espace aux passagers privilégiés qui prennent place dans le fauteuil arrière. La décoration de cette voiture est réalisée entièrement sur mesure. D’autant que cette version allongée de la Phantom est entièrement fabriquée à la main. Car toute Rolls est forcément unique. Lors de la conception de la Phantom, le choix avait été fait d’opter pour l’aluminium pour la construction du châssis. Ce n’est pas seulement pour son poids, mais aussi pour la facilité offerte par ce matériau lors d’adaptations de la structure. En plus, cela convient bien à la possibilité offerte à Goodwood de faire des modèles à carrosserie retravaillée en fonction des demandes de la clientèle. Plutôt que de couper la voiture en deux et de lui ajouter un pan de métal, Rolls-Royce a carrément utilisé un profilé d’aluminium plus long. L’étirement a aussi nécessité l’installation de nouvelles portes à l’arrière et d’un nouveau toit, toujours en aluminium. Le constructeur britannique a pensé à un accessoire indispensable qu’est la vitre de séparation permet de préserver la liberté fondamentale au chauffeur. L'occupant de l'arrière peut tout de même ouvrir une petite fenêtre dans la vitre insonorisée pour faire la conversation s’il le souhaite. Le package de cette Phantom Extended va de toute façon lui offrir de quoi s'occuper avec un écran plasma central déployable, un réfrigérateur pour le champagne et le caviar et un éclairage pour lire ce qu’il souhaite. Le choix de Tokyo pour dévoiler cette variation n'est pas un hasard puisque le Japon aime beaucoup la Phantom. Les Japonais, fins connaisseurs, sont très friands du service "Bespoke" de Rolls Royce, qui réalise à la demande des personnalisations dans le cas où le catalogue d'options ne suffirait pas. Cette version "étirée" de 25 cm au niveau des portières arrière représente un supplément de 70 000 € par rapport à la Phantom "normale", soit... 2 800 € par centimètre de carrosserie supplémentaire ! Cette limousine allongée sera mise « en production » dès cet automne. Mais Rolls-Royce a annoncé que le cabriolet dérivé de la Phantom sera disponible à partir de 2007…